« Toc-toc » à ma porte, c’est l’histoire d’une personne qui s’est repliée sur elle-même au cœur de sa maison. Pour des raisons intimes et douloureuses sur lesquelles on ne s’attarde pas, elle se trouve là, à tourner en rond, sans perspectives. Jusqu’à ce que quelques coups légers frappées à sa porte viennent tout changer, de al façon la plus inattenue qui soit. La fin de la chanson est optimiste et résiliente.
« Toc-toc à ma porte »
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L'histoire de « Toc-toc à ma porte »
Les paroles de « Toc-toc à ma porte »
J’avais passé un sale hiver
Bouffé d’la misère
Un peu tous les jours
Quand j’demandais à la vie
Un peu de répit
C’était cause toujours
Des deuils, des tourments
Alors je tournais en rond
Sinistre poisson
Dans son bocal
Au milieu de bibelots
Dans ce marigot
Je perdais mon âme
Quand furtivement
J’ai entendu frapper, frapper
Et ça faisait
Toc-toc à ma porte
Et dans mon cœur
Du tam-tam
Toc-toc à ma porte (bis)
C’était un p’tit courant d’air léger
Qui d’mandait qu’à s’lover
Entre mes vitres
Le voyant si doux, sucré
Je me suis déboutonné
Là, tout de suite
Comme un innocent
Quand il fut dans la maison
Le p’tit tourbillon
Se mit à mugir
Je sus qu’il était trop tard
Pour ma tour d’ivoire
Mais j’voulais pas m’enfuir
C’était l’ouragan
Que j’avais laissé entrer, entrer
Et ça f’sait plus vraiment
Toc-toc à ma porte
Mais dans mon cœur
Quel ramdam
Toc-toc à ma porte (bis)
Bientôt plus rien n’était à sa place
Il a brisé mes glaces
Dans un bruit d’enfer
Et moi tout nu et grisé
J’le r’gardais r’tourner
Toutes mes affaires
J’m’en fichais vraiment
A la fin l’a foutu l’camp
A travers les champs
C’est comme ça toujours
Me laissant comme un couillon
Sonné pour de bon
Comme après l’amour
Et me demandant
Où il avait bien pu filer, filer
[Chorus]
Pour terminer la journée
Restait plus qu’à vider
Sur l’bord du trottoir
Restait plus qu’à allumer
Et r’garder flamber
Ce foutu foutoir
Fumée dans le vent…
Je m’suis posé sur mon seuil
J’ai j’té un coup d’œil
C’était propre et net
J’étais bien sur mon derrière
Et y avait d’la lumière
A chaque fenêtre
J’me sentais vivant
Et pas fâché que soit venu cogner, cogner
Toc-toc à ma porte
Et dans mon cœur
Ce tam-tam
Toc toc à ma porte
Pas fâché que soit venu cogner
Toc-toc à ma porte
Et dans mon cœur
Ce ramdam
Et toc-toc à ma porte… (ad lib)
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