C’est curieux quand j’y pense
De se dire qu’en naissant
Tous les e?tres vivants
Font la me?me expe?rience
Nous sommes unis au monde
De?s nos premie?res secondes
Par ce souffle de vie
De?livre? dans un cri
Depuis, on respire sans pre?venir
A? notre insu, il faut le dire
Mais tels des Shakespeare de l’expir
On fait de l’art avec de l’air
Mon royaume pour me souvenir
A? chaque instant, a? chaque inspir
De ce talent de n’pas mourir
De ce fabuleux savoir-faire
Anne?e apre?s anne?e
Ce souffle si pre?cieux
Se mesure audacieux
Aux bougies trafique?es
Qui ne s’e?teignent pas
Pour appre?cier l’e?tat
Des poumons ou? foisonne
Un peu trop de carbone
Pourtant, on respire sans de?faillir
A? notre insu, il faut le dire
Mais tels des Shakespeare de l’expir
On fait de l’art avec de l’air
Mon royaume pour me souvenir
A? chaque instant, a? chaque inspir
De ce talent de n’pas mourir
Quand l’oxyge?ne se fait la paire
Ge?niale insouciance
Qui ne manque pas d’air
Dans ce souffle e?phe?me?re
Ou? notre vie balance
Ge?niale insouciance
Qui nous fait changer d’air
Dans ce souffle ordinaire
Ou? la vie recommence
Alors, on respire vers l’avenir
A? notre insu, il faut le dire
Mais tel des Shakespeare de l’expir
On fait de l’art avec de l’air
Mon royaume pour me souvenir
A? chaque instant, a? chaque inspir
De ce talent de n’pas mourir
Malgre? la gueule de l’atmosphe?re
Malgre? la gueule de l’atmosphe?re
Alors, on respire vers l’avenir
A? chaque instant, a? chaque inspir
Tels des Shakespeare de l’expir
On fait de l’art avec de l’air
Malgre? la gueule de l’atmosphe?re
On fait du beau, du Beaudelaire
Du Beaudelaire
On fait de l’art avec de l’art
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