Prenons une pause, un temps pour penser, contempler, écouter et voir réellement ce qui nous entoure.
Jeune autrice, compositrice et interprète, beub écrit des chansons qui mêlent sa soif de comprendre l’univers et l’expérience qu’elle en fait; en décrivant un monde aussi beau qu’absurde.
Prenons une pause, un temps pour penser, contempler, écouter et voir réellement ce qui nous entoure.
Je suis restée immobile devant cette éolienne plus longtemps que je ne le sais
Cette vue si paisible a su aspirer la fatigue qu’il me restait
Pendant que le soleil rendait, confiant, ses couleurs au paysage
Moi j’observais le temps tisser sa toile sous les nuages
j’entendais les montagnes rire un peu trop fort
De l’absurdité de mon existence
J’en serai vexée si elles avaient tort
Mais je sens dans dans ce corps que rien ne fait sens
Les hélices plates tournaient sans cesse comme pour m’hypnotiser
Tout était si vaste, le vent n’allait jamais s’arrêter
Au loin résonnaient les murmures des vieux canfriers
Récitant des poèmes aux créatures qu’ils gardent cachées
j’entendais les montagnes s’offusquer
De l’absurdité de notre existence
J’ai laissé l’éolienne m’hypnotiser
Pour ne faire plus qu’un avec le silence
Je suis restée immobile devant cette éolienne plus longtemps que je ne le sais
Cette vue si paisible a su aspirer la fatigue qu’il me restait
Pendant que le soleil rendait lentement ses couleurs à l’océan
Moi j’observais le temps tisser sa toile sur les torrents
j’entendais les montagnes rire avec l’aurore
De l’absurdité de l’existence
Parfois j’en oublie que le temps passe encore
Je ne fais plus q’un avec le silence
Et tout prend sens…
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